De l’art de la mastication

Pourquoi nous répète-t-on toujours de bien mâcher ses aliments ?

Ce geste auquel on ne prête souvent pas assez attention est pourtant essentiel et recèle une cascade de bienfaits.

Comment et pourquoi mastiquer ?

Bien mastiquer, c’est mâcher, couper, broyer ses aliments à l'aide de ses dents*, les malaxer et les insaliver avec la langue, la salive, etc., jusqu'à les réduire en une bouillie homogène. Idéalement, on dit qu’il faut mâcher environ 20 à 50 fois chaque bouchée. Bien sûr, certains types d'aliments requièrent une mastication plus longue. La tradition ayurvédique recommande de « boire les solides et mâcher les liquides » !

Il s’agit du seul acte mécanique volontaire de la digestion.

Ses rôles sont notamment les suivants :

  • Réduire la taille des aliments pour les avaler et faciliter l’action des sucs digestifs : les petits morceaux seront plus facilement attaquables par les enzymes. Les aliments sont humidifiés et lubrifiés par la salive, transformés en bol alimentaire propre à être dégluti.
  • Prédigérer : permet à la salive d’effectuer son rôle de dégradation initiale des aliments, notamment les glucides par l'amylase salivaire et un petit peu les triglycérides par la lipase linguale. Si vous prenez le temps de mâcher par exemple un morceau de pain, vous finirez par avoir un goût sucré dans la bouche lié à la dégradation de l'amidon, c'est le signal de la déglutition.
  • Prévenir et préparer les autres organes digestifs sur la nature et la qualité des aliments : il y a envoi de signaux au cerveau sur le contenu de repas ainsi qu'aux foie, pancréas, estomac, duodénum qui vont pouvoir sécréter les bonnes enzymes au bon moment et non massivement dans l’urgence et sans distinction. Cela permet donc d'économiser les enzymes et de mieux digérer.
  • Soulager les autres organes d'un surplus de travail : une longue mastication permet de faire passer les aliments dans la suite du tube digestif à la bonne température. En outre, de gros morceaux vont requérir davantage de sucs digestifs. L'estomac n'a pas de dents lui !
  • Faciliter le travail d’assimilation des nutriments: réduite à de petites molécules, la nourriture sera facilement assimilable par notre intestin grêle, principal siège de l’assimilation. Alors qu'en l'absence de mastication, les gros morceaux ne seront pas correctement désintégrés ni assimilés, entraînant fermentation et putréfaction par la flore intestinale et engendrant des troubles divers comme les flatulences, les ballonnements, la porosité intestinale… ou encore des carences du fait de la mauvaise assimilation.
  • Permettre la reconnaissance des signaux de la faim et de la satiété et donc une prise alimentaire adaptée. Plus on mange vite, ...plus on mange. Or, la sensation de satiété est déclenchée par le cerveau au bout de 20 min environ, le temps d'évaluer la prise alimentaire. Prendre le temps de mâcher peut donc aider à réduire ses portions et à mieux gérer son poids.
  • Libérer arômes et saveurs, éprouver le plaisir gustatif
  • Assurer l’hygiène buccale : la salive peut neutraliser certaines bactéries, elle nettoie la bouche et garde les tissus souples, évitant les irritations de la muqueuse.
  • Assurer tonicité aux mâchoires et aux gencives
  • Épargner de l'énergie : la digestion accapare 60% de l'énergie nerveuse. En facilitant la digestion, on préserve de l'énergie disponible pour d'autres tâches. Par ailleurs, en Inde, on considère la langue comme le principal organe d'absorption d'énergie prânique après le nez. La bouche est considérée en énergétique chinoise comme un haut lieu d'échange d'énergie.

Une bonne mastication est donc garante d’une meilleure digestion et assimilation, évitant de nombreux désagréments (voir ci-dessous). Elle va permettre ainsi d’épargner de l’énergie et d'améliorer le sommeil puisque l'organisme sera moins occupé à digérer, mais aussi de mieux gérer son poids. Sans compter le plaisir pris à savourer nos repas, à délivrer les différentes arômes... C’est enfin l’occasion d’être pleinement présent à soi, à ce que nous apporte notre nourriture…

 

 

Dangers d'une mastication insuffisante

  • Surmenage et affaiblissement du système digestif dont l'estomac sera souvent la première victime : il peut y avoir une hyper-acidité gastrique avec reflux gastro-oesophagiens, pouvant mener à  une gastrite puis un ulcère...
  • Intestins ballonnés, flatulences, problèmes de transit divers...
  • Assimilation notamment glucidique et protéique compromise...
  • Prise ou perte de poids
  • Diminution de la capacité de filtration du foie
  • Sommeil non récupérateur
  • etc.

La mastication est donc partie intégrante de la préservation d’une bonne santé sur le long terme.

 

Comment augmenter sa mastication ?

Si cela peut sembler contraignant au premier abord, l'habitude est vite prise. Au début, on peut s'aider en comptant, mais bien vite, le simple fait de sentir que la bouchée n'est plus qu'une bouillie sera suffisant.

  • Prendre de petites bouchées
  • Poser les couverts entre chaque bouchée
  • Manger lentement, dans le calme, en conscience : idéalement, il faudrait manger sans faire autre chose en même temps (ni lire, ni regarder un écran..., éviter les discussions trop animées..) afin de se concentrer sur l'acte de manger : en prenant conscience de la nourriture, de sa forme, ses odeurs, saveurs, textures..., de là où elle vient, de comment elle a été produite, par qui et de toute son histoire jusqu'à notre assiette. Cela nous amène par ailleurs à éprouver gratitude et abondance.
  • Respirer lentement, effectuer trois grandes respirations entre chaque plat

 

*Zoom sur les dents

Suivant leurs fonctions, celles-ci ont des formes différentes :

  • Incisives : coupent les fruits et légumes
  • Canines : déchiquètent la viande. On remarque au passage que nos canines sont faiblement développées.
  • Prémolaires : broient les graines et les légumes fibreux
  • Molaires : broient et meulent céréales, légumineuses et autres graines

 

L’alimentation vivante

Prendre soin de sa vitalité à travers l'alimentation

Une alimentation vivante est un élément fondamental de la préservation et l'optimisation de votre vitalité, à condition de l'adapter à votre terrain. Elle sera en effet à moduler en fonction de chacun, selon sa constitution (neuro-arthritique, sanguino-pléthorique) et son tempérament*, selon la saison, le degré d'activité physique, etc.

Par ailleurs, qui dit alimentation vivante, ne dit pas que "cru". Nous allons voir dans cet article les différents éléments qui compose une façon de se nourrir pleine de vitalité !

 

Définition

Une alimentation vivante se caractérise par un fort taux de nutriments (vitamines, minéraux et oligo-élements, fibres...), lesquels sont indispensables à un bon fonctionnement de l'organisme.

Elle va être composée d'aliments non transformés, donc d'aliments naturels et biologiques, souvent crus et d'origine végétale : fruits et légumes fraîchement cueillis, graines germées et jeunes pousses, oléagineux, etc.

Rappel :

Dès les années 1920, Edmond Bordeaux Székely classe les aliments en 4 catégories :

  • aliments biogéniques : engendrent et régénèrent la vie. Ce sont des aliments qui n'ont subi aucune transformation ni manipulation comme les graines germées, les jeunes pousses...
  • aliments bioactifs : activent et soutiennent la vie. Ce sont les fruits et légumes crus bios et mûrs, les algues, les aliments lactofermentés, les huiles végétales bio pressées à froid.
  • aliments biostatiques : maintiennent ou ralentissent la vie. Ils sont pauvres en minéraux, oligo-éléments et enzymes. Ce sont des aliments ayant subi la cuisson, non frais ou surgelés, etc.
  • aliments biocidiques : tuent la vie ! Ce sont les aliments "poisons" ou toxiques (sucre, café, sodas, alcool, alimentation industrielle riche en additifs, etc.)

Vous l'aurez compris, l'alimentation vivante est celle qui se rapproche le plus de la nature.

 

Caractéristiques

Cette alimentation se veut locale et de saison.

En effet, ce qui pousse dans notre environnement doit pourvoir à nos besoins : ainsi, dans les pays chauds, l'alimentation pourra être très riche en fruits, alors que dans des régions polaires, on privilégiera des poissons gras par exemple.

Par ailleurs, de la même façon, les fruits et légumes de saison correspondent à nos besoins du moment. L'été, nous voyons sur les étals de nombreuses variétés de fruits et aliments gorgés d'eau qui vont hydrater le corps. Alors que l'hiver fait la part belle à des aliments plus énergétiques comme les pommes de terre, les courges, etc., car c'est le moment où l'organisme doit lutter contre le froid et donc dépenser davantage de calories. L'orange, elle, riche en vitamine C va nous apporter de quoi se défendre contre les microbes.

Enfin, manger par exemple des tomates en hiver est contre nature, cela veut dire que les tomates ne sont pas produites dans des conditions naturelles, voire sont "contraintes", et cela se reflète dans leur composition. Ou alors elles sont produites ailleurs et leur importation augmente l'empreinte carbone.

Une alimentation vivante se reflète aussi dans une assiette colorée : en effet, la couleur des fruits et légumes est donnée notamment par les antioxydants comme les flavonoïdes, les anthocyanes, la chlorophylle, les caroténoïdes, le lycopène, etc., chacun ayant des vertus particulières.

Bref, la nature est bien faite et met à portée de main ce dont nous avons besoin !

 

Quid de la cuisson

Le problème de la cuisson est que la chaleur, à partir d'une certaine température, détruit les enzymes (entre 42° et 45 °C) qui permettent mûrissement et germination, les vitamines à partir de 60°C pour les hydrosolubles et 120°C pour les liposolubles ; les minéraux deviennent libres et inorganiques donc inassimilables et facteurs d'encrassement ; la cuisson coagule les protéines qui deviennent moins biodisponibles et moins perméables aux sucs digestifs, cause d'hyperacidité gastrique ; les lipides sont dénaturés : les huiles notamment polyinsaturées riches en oméga 3 devienne "trans" et toxiques.

Ainsi, on utilisera les huiles riches en oméga 3 uniquement en assaisonnement à froid et on les conservera au réfrigérateur. (Voir article sur les oméga 3)

On évitera les cuissons fortes et trop longues.

 

Le cru, oui mais pas pour tout le monde

Le cru ne convient pas à tous le monde.

D'une part, cela dépend de l'état de notre système digestif : un excès de fibre peut irriter l'intestin. D'autre part, cela dépend aussi de notre vitalité car digérer les aliments demande de l'énergie ! Enfin, notre constitution et notre capacité à métaboliser les acides recèlent une grande importance.

En effet, chaque individu ne métabolise pas les acides de la même manière. Or un bon équilibre acido-basique permet de maintenir nos constantes stables. Notre métabolisme de base génère des acides qui sont tamponnés naturellement par l'organisme. Mais lorsque trop d'acides sont apportés par l'alimentation, l'environnement, notre état de stress ou autre, ces systèmes tampons finissent par être dépassés. Or la métabolisation des acides pâtit d'un manque d'énergie vitale. La chaleur (saison, température du corps) et le tempérament vont également jouer.

Ainsi, par exemple, un grand nerveux frileux va avoir tendance à synthétiser davantage d'acides endogènes d'origine nerveuse. On lui conseillera de manger plutôt chaud et cuit.

 

NB : Pour réduire la quantité d'acides et faciliter la digestion

  • tremper noix et graines plusieurs heures avant consommation et les rincer afin de réduire leur teneur en acide phytique et acide oxalique
  • faire de même avec les céréales complètes et légumineuses
  • la fermentation et la germination détruisent l'acide phytique : le pain au levain par exemple est ainsi très recommandé

Ces processus permettent une meilleure digestion et assimilation des nutriments, ces acides pouvant entraîner une déminéralisation ou rendre les minéraux inassimilables.

 

L'idéal est donc de manger du cru tous les jours si possible, ainsi que des légumes cuits à la vapeur douce à basse température (comme le permettent le Vitaliseur de Marion ou l'Omnicuiseur Vitalité) ou saisis au wok quelques minutes. On peut aussi simplement blanchir quelques secondes les aliments dans l'eau bouillante pour les "décrudir" et faciliter leur digestion.

Encore une fois, tout est une question d'équilibre. Il faut se connaître et savoir ce qui nous convient.

 

Les aliments les plus riches en nutriments :

Il sera bon d'en consommer régulièrement voire quotidiennement.

  • graines germées
  • aliments lactofermentés (attention, ne pas trop en consommer en cas d'acidose)
  • algues
  • coquillages
  • pollen frais, gelée royale
  • fruits oléagineux
  • huiles extraites à froid, bio et huiles de poisson de mers froides
  • les aliments crus en général
  • et les jus crus, aromates frais, etc.

 

*Il existe deux constitutions naturopathiques de base qui correspondent au potentiel héréditaire, à notre capital inné. Elles expriment des grandes tendances sur les caractéristiques morphologiques, fonctionnelles, comportementales, et dessinent des forces et faiblesses.

Dans les grandes lignes, le sanguino-pléthorique est plutôt costaud avec la peau chaude, colorée. C'est le bon jovial, plutôt extraverti et sociable. Ses capacités d'élimination sont bonnes, mais il doit faire attention aux excès.

Le neuro-arthritique quant à lui est plutôt longiligne avec une peau froide et un teint pâle. Il est davantage introverti, émotif, anxieux, et ses capacités d'élimination sont plus difficiles.

Ces constitutions sont à distinguer du tempérament qui correspond à l'acquis et se forge avec les habitudes de vie. Il vient définir un portrait particulier, sachant qu'il n'y a pas de tempérament pur et qu'en outre il peut évoluer. Nous pourrons préciser tout cela dans un prochain article.

 

 

L’importance des omégas 3

Pourquoi parle-t-on autant des oméga 3 ?

 

Caractéristiques

  • Tout d'abord, les oméga 3 (ou acide alpha-linolénique) sont, à l'instar des omégas 6 (acide linoléique), un type d'acide gras dit poly-insaturé : concrètement, cela signifie qu'ils possèdent dans leur chaîne de carbone au moins deux doubles liaisons et qu'ils ne sont, de ce fait, pas complètement saturés d'atomes d'hydrogènes. Le 3 ou le 6 indiquent en fait la position de l'atome de carbone où se trouve la première double liaison. Plus simplement, cela signifie qu'ils peuvent se lier à d'autres atomes, donc à d'autres molécules, et participer de la sorte à différents processus biochimiques. Cette propriété leur confère de la fluidité. Tandis que les acides gras saturés, donc rigides, seront plutôt utilisés comme carburant ou bien stockés.
  • Oméga 3 et 6 sont tous deux des acides gras essentiels, c'est-à-dire que l'organisme ne sait pas les synthétiser. Nous allons donc devoir les apporter par l'alimentation.
  • Aujourd'hui, nos habitudes alimentaires favorisent un excès d'oméga 6 (notamment à partir des apports en acide arachidonique tels que viande, charcuterie, fromage, etc.), qui deviennent alors pro-inflammatoires. Or, un certain ratio est nécessaire entre les deux car en excès, les oméga 6 inhibent les oméga 3 : le rapport qui devrait être de 3 ou 5 oméga 6 pour 1 oméga 3 est passé de nos jours à 10, 20, 30 oméga 6 pour 1 oméga 3 !, entraînant divers déséquilibres dans l'organisme : maladies inflammatoires chroniques, dégénérescence du système nerveux, maladies cardio-vasculaires*! D'où l'importance de veiller à ses apports en oméga 3.

*Cf Léaud-Zachoval Dominick, La naturopathie au quotidien, Paris, Éditions Médicis, 2011, 2016

 

Leurs différents rôles :

Ils sont multiples ! Citons-en quelques-uns :

Ils constituent les membranes cellulaires et permettent une bonne fluidité et perméabilité membranaires, induisant une bonne communication entre les cellules, ils contribuent à une croissance normale, participent à diminuer la réponse inflammatoire, au bon fonctionnement du système nerveux, au développement de la rétine et du cerveau, ils diminuent les risques cardio-vasculaire et favorisent la lipolyse et les HDL (dit bon cholestérol). Les oméga 3 sont précurseurs des EPA et DHA, deux autres acides gras extrêmement importants : grands protecteurs cardio-vasculaires, ils abaissent le taux de cholestérol et de triglycérides, sont antiagrégants plaquettaire, etc.

NB : Il est important de noter que la conversion des W3 en EPA et DHA est dépendante de cofacteurs (fer, zinc, magnésium, vitamines B3, B6 et C). Cette conversion sera donc inefficace en cas de carence. Elle est par ailleurs inhibée par l'âge, le stress, le diabète et l'hyperinsulinisme, ainsi que des virus comme l'herpès. En revanche, EPA et DHA sont déjà présents dans certains poissons gras et bleus et algues (voir ci-dessous).

Un mot sur les oméga 6 : également nécessaires dans une certaine mesure, ils participent à la réponse inflammatoire, la régulation hormonale et cardiovasculaire, etc.

 

On les trouve dans :

  • les huiles de : lin, cameline, noix, colza, chanvre,...
  • oléagineux : amandes, noix, pépins de courge, graines de lin, de chanvre, de chia...
  • les petits poissons gras des mers froides et micro-algues (apport direct en EPA et DHA) : thon, sardines, maquereaux, harengs, anchois...
  • mâche, pourpier, avocat... les végétaux en général

 

Conclusion : Il est nécessaire aujourd'hui d'augmenter ses apports en omégas 3 du fait de leurs nombreuses vertus, de l'appauvrissement de l'alimentation, et de la compétition avec les oméga 6. Consommer régulièrement de ces aliments (notamment poissons car les apports sont alors directs et ne nécessitent pas de conversion) et apporter une ration quotidienne d'environ 3 CS de ces huiles par jour.

 

Bien choisir et conserver ses huiles riches en oméga 3 : 

Elles doivent être de première pression à froid et bio pour la qualité, contenues dans une bouteille teintée/opaque car elles s'oxydent à la lumière et à la chaleur, et conservées au réfrigérateur.

À utiliser uniquement en assaisonnement et non pour la cuisson car la chaleur les dénature formant des produits toxiques. Le chauffage d'une huile végétale génère par ailleurs des acides gras trans.

À consommer assez rapidement (entre 3 à 6 mois selon les huiles)

 

Rappel :

Les oméga 9 sont des acides gras monoinsaturés, qui n'ont donc qu'une seule liaison possible et sont dit non-essentiels. Il s'agit par exemple de l'huile d'olive, de tournesol, de noisette. On connait les vertus multiples de l'huile d'olive qui contribue au bon fonctionnement cardio-vasculaire, est hypoglycémiante, digestive, laxative légère, etc.

Les acides gras saturés sont mauvais en grande quantité car facteurs de rigidification des membranes, de dépôts sur les artères, etc.

Les acides gras trans sont dangereux ! Ils proviennent de 3 sources :

  • la transformation bactérienne d'acides gras insaturés dans le ventre des ruminants (-> potentiellement dans les viandes et produits laitiers)
  • L'hydrogénation catalytique partielle et la désodorisation des huiles végétales insaturées par l'industrie
  • La friture ou le chauffage d'huiles végétales à haute température

Ils ne sont pas reconnus par l 'organisme et donc ne sont pas métabolisables. À long terme, ils augmentent grandement les risques cardio-vasculaires.

Quelle eau choisir ?

De  l'importance de l'eau

Chaque jour, nous éliminons en moyenne 2,5 à 3L d'eau : 1,5L par les urines, 0,5L par la transpiration, 0,3L par les poumons et 0,2L par les selles. Nous devons donc compenser ces pertes par autant d'apports (boissons et aliments).

L'eau représente environ 65 % de la composition du corps d'un homme adulte et 70% de son poids ! Le sang, la lymphe et les différents tissus sont en grande majorité composés d'eau, même les os en contiennent. Vieillir, c'est se déshydrater.

L'eau joue de multiples rôles dans l'organisme : elle participe aux réactions chimiques (équilibre acido-basique, hydrolyse, etc.), au transport des éléments, à l'élimination des déchets, au maintien de la température du corps, etc.

On comprend que celle-ci représente le premier aliment de l'homme ! En effet, sa qualité va avoir une importance déterminante sur notre santé.

D'une manière générale, l'eau est primordiale pour sa capacité à évacuer et à drainer l'organisme, davantage que pour les minéraux qu'elle apporte. Ainsi, on réservera une eau minérale, à laquelle on reconnaît des vertus thérapeutiques, en cure à la source. À long terme, une eau très chargée en minéraux fatigue l'organisme. Par ailleurs, il faut savoir que la captation et l'embouteillage de l'eau rend ses minéraux plus difficiles à assimiler.

On privilégiera donc au quotidien une eau peu minéralisée, à savoir au résidu sec à 180° compris idéalement entre 20 et 120 mg/L : elle diluera les liquides et entrainera les déchets permettant leur évacuation (reins, etc.). Selon la bioélectronique de Vincent, ingénieur ayant établit des critères de qualité vitale de l'eau, celle-ci doit également être légèrement acide, avec un pH situé entre 6 et 7, et avoir une résistivité élevée supérieure à 6000 ohms. Plus la résistivité est élevée, plus l'eau s'oppose au passage du courant électrique et moins la perméabilité aux ondes est importante. Enfin, une bonne eau est réductrice (potentiel d'oxydoréduction rH2 <28). C'est-à-dire qu'elle va pouvoir céder des électrons et contribuer à un bon équilibre acido-basique.

Ces critères permettront une bonne épuration des déchets acides sans avoir à puiser dans nos réserves.

Il faut savoir qu'il n'existe pas d'"eau parfaite", il est donc intéressant de varier les eaux.

 

Zoom : Les différentes eaux

Eau du robinet : il s'agit de l'eau venant des cours d'eau et parfois des nappes souterraines. Elle est traitée pour être rendue potable. Pour donner un exemple, le résidu sec maximal autorisé est de 1500 mg/L. Les concentrations d'hormones et d'antibiotiques ne sont pas pas encore réglementées. L'eau du robinet est plutôt alcaline, oxydée et à faible résistivité. Il sera judicieux de la filtrer avant de la consommer.

Eau de source : mêmes critères de potabilité que l'eau du robinet mais une origine exclusivement souterraine, lui conférant protection contre les pollutions.

Eau minérale : originaire des nappes souterraines. Il s'agit d'une eau ayant des propriétés thérapeutiques reconnues. Sa teneur en minéraux peut donc dépasser les seuils de potabilité fixés. Mais une fois conditionnée et stockée, sa valeur thérapeutique diminue du fait de l'oxydation, de la floculation et autres processus qui rendent les minéraux inassimilables. Ceci a pour effet de surcharger l'organisme et de fatiguer les reins. Elle sera en revanche intéressantes en cure, à choisir selon la problématique rencontrée.

 

 

 

Soutenir son système immunitaire

Tout est lié !

Une bonne hygiène de vie et une alimentation saine et équilibrée seront les piliers d’une bonne immunité.

Le microbiote étant le siège de l’immunité, on veillera à prendre soin de son système digestif.

 

  • Bien respirer et pratiquer une activité physique régulière : afin d’oxygéner correctement nos cellules et permettre ainsi le bon fonctionnement de notre organisme, de maintenir une bonne forme physique et psychique. « Le muscle est le contrepoids du nerf » ! dixit Edmond Desbonnet. Le stress en excès étant très délétère, essayer au maximum de se relaxer et de travailler sur soi. N’oublions pas que l’intestin est notre deuxième, si ce n’est, premier cerveau.

 

  • Bien dormir : un sommeil de qualité permet à l’organisme de se régénérer correctement. C’est en effet durant le sommeil que s’activent les processus de réparation et régénération. En quelque sorte, il réalise l'entretien du "véhicule".

 

  • Bien manger et prendre soin de son microbiote intestinal : une alimentation équilibrée faisant la part belle aux fruits et légumes bio de saison, riche en différents nutriments afin d’apporter au corps tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner. Il sera important d’éviter les produits industriels, de limiter les apports en sucres notamment raffinés, en produits laitiers, en alcool, etc. On privilégiera les céréales complètes/semi-complètes, les légumineuses, des protéines de qualité (privilégiez la qualité à la quantité), les oléagineux, les aliments riches en probiotiques et prébiotiques..

 

  • Veiller particulièrement aux apports en :
    • Vit C: persil, poivron, choux, agrumes, kiwi, cassis, tomate, etc., OU complémentation issue du végétal comme l’acérola
    • Vit D: en cure de vitamine D3 ; en consommant poissons gras, huile de foie de morue ; et.. en s’exposant (raisonnablement) au soleil !
    • Zinc: huîtres, oléagineux, légumes secs, foie, etc. NB : Ne pas se complémenter en zinc durant une infection car il stimule la prolifération des bactérie !
    • Oméga 3 : pour nourrir nos membranes cellulaires et mieux maîtriser les réactions inflammatoires. Petits poissons gras (sardines, anchois, maquereaux, …), huiles bio riches en oméga 3 (colza, noix, lin, cameline, ...), amandes, noix, etc.
    • Magnésium et vit B. L'incontournable magnésium est un ubiquitaire intervenant dans plus de 600 réactions cellulaires ! C'est un cofacteur énergétique de toute la chaîne de l’ATP et donc indispensable à la production d’énergie.
    • Mais aussi Vit A et E

 

  • En soutien :
    • Les plantes : échinacée, thym, gingembre, curcuma, sureau, etc.
    • Les huiles essentielles : ravinstara, niaouli, eucalyptys radiata, tea tree, etc. À utiliser avec précaution !
    • Les produits de la ruche : propolis, gelée royale, pollen frais, etc.
    • L’extrait de pépin de pamplemousse
    • Les probiotiques, la glutamine surtout en cas de porosité intestinale
    • La mycothérapie (champignons) : shiitake, reishi, etc.

Pour plus de précisions, n'hésitez pas à m'envoyer un courriel ou à vous rapprocher d'un professionnel de santé.