Quelle eau choisir ?
De l'importance de l'eau
Chaque jour, nous éliminons en moyenne 2,5 à 3L d'eau : 1,5L par les urines, 0,5L par la transpiration, 0,3L par les poumons et 0,2L par les selles. Nous devons donc compenser ces pertes par autant d'apports (boissons et aliments).
L'eau représente environ 65 % de la composition du corps d'un homme adulte et 70% de son poids ! Le sang, la lymphe et les différents tissus sont en grande majorité composés d'eau, même les os en contiennent. Vieillir, c'est se déshydrater.
L'eau joue de multiples rôles dans l'organisme : elle participe aux réactions chimiques (équilibre acido-basique, hydrolyse, etc.), au transport des éléments, à l'élimination des déchets, au maintien de la température du corps, etc.
On comprend que celle-ci représente le premier aliment de l'homme ! En effet, sa qualité va avoir une importance déterminante sur notre santé.
D'une manière générale, l'eau est primordiale pour sa capacité à évacuer et à drainer l'organisme, davantage que pour les minéraux qu'elle apporte. Ainsi, on réservera une eau minérale, à laquelle on reconnaît des vertus thérapeutiques, en cure à la source. À long terme, une eau très chargée en minéraux fatigue l'organisme. Par ailleurs, il faut savoir que la captation et l'embouteillage de l'eau rend ses minéraux plus difficiles à assimiler.
On privilégiera donc au quotidien une eau peu minéralisée, à savoir au résidu sec à 180° compris idéalement entre 20 et 120 mg/L : elle diluera les liquides et entrainera les déchets permettant leur évacuation (reins, etc.). Selon la bioélectronique de Vincent, ingénieur ayant établit des critères de qualité vitale de l'eau, celle-ci doit également être légèrement acide, avec un pH situé entre 6 et 7, et avoir une résistivité élevée supérieure à 6000 ohms. Plus la résistivité est élevée, plus l'eau s'oppose au passage du courant électrique et moins la perméabilité aux ondes est importante. Enfin, une bonne eau est réductrice (potentiel d'oxydoréduction rH2 <28). C'est-à-dire qu'elle va pouvoir céder des électrons et contribuer à un bon équilibre acido-basique.
Ces critères permettront une bonne épuration des déchets acides sans avoir à puiser dans nos réserves.
Il faut savoir qu'il n'existe pas d'"eau parfaite", il est donc intéressant de varier les eaux.
Zoom : Les différentes eaux
Eau du robinet : il s'agit de l'eau venant des cours d'eau et parfois des nappes souterraines. Elle est traitée pour être rendue potable. Pour donner un exemple, le résidu sec maximal autorisé est de 1500 mg/L. Les concentrations d'hormones et d'antibiotiques ne sont pas pas encore réglementées. L'eau du robinet est plutôt alcaline, oxydée et à faible résistivité. Il sera judicieux de la filtrer avant de la consommer.
Eau de source : mêmes critères de potabilité que l'eau du robinet mais une origine exclusivement souterraine, lui conférant protection contre les pollutions.
Eau minérale : originaire des nappes souterraines. Il s'agit d'une eau ayant des propriétés thérapeutiques reconnues. Sa teneur en minéraux peut donc dépasser les seuils de potabilité fixés. Mais une fois conditionnée et stockée, sa valeur thérapeutique diminue du fait de l'oxydation, de la floculation et autres processus qui rendent les minéraux inassimilables. Ceci a pour effet de surcharger l'organisme et de fatiguer les reins. Elle sera en revanche intéressantes en cure, à choisir selon la problématique rencontrée.
Soutenir son système immunitaire
Tout est lié !
Une bonne hygiène de vie et une alimentation saine et équilibrée seront les piliers d’une bonne immunité.
Le microbiote étant le siège de l’immunité, on veillera à prendre soin de son système digestif.
- Bien respirer et pratiquer une activité physique régulière : afin d’oxygéner correctement nos cellules et permettre ainsi le bon fonctionnement de notre organisme, de maintenir une bonne forme physique et psychique. « Le muscle est le contrepoids du nerf » ! dixit Edmond Desbonnet. Le stress en excès étant très délétère, essayer au maximum de se relaxer et de travailler sur soi. N’oublions pas que l’intestin est notre deuxième, si ce n’est, premier cerveau.
- Bien dormir : un sommeil de qualité permet à l’organisme de se régénérer correctement. C’est en effet durant le sommeil que s’activent les processus de réparation et régénération. En quelque sorte, il réalise l'entretien du "véhicule".
- Bien manger et prendre soin de son microbiote intestinal : une alimentation équilibrée faisant la part belle aux fruits et légumes bio de saison, riche en différents nutriments afin d’apporter au corps tout ce dont il a besoin pour bien fonctionner. Il sera important d’éviter les produits industriels, de limiter les apports en sucres notamment raffinés, en produits laitiers, en alcool, etc. On privilégiera les céréales complètes/semi-complètes, les légumineuses, des protéines de qualité (privilégiez la qualité à la quantité), les oléagineux, les aliments riches en probiotiques et prébiotiques..
- Veiller particulièrement aux apports en :
- Vit C: persil, poivron, choux, agrumes, kiwi, cassis, tomate, etc., OU complémentation issue du végétal comme l’acérola
- Vit D: en cure de vitamine D3 ; en consommant poissons gras, huile de foie de morue ; et.. en s’exposant (raisonnablement) au soleil !
- Zinc: huîtres, oléagineux, légumes secs, foie, etc. NB : Ne pas se complémenter en zinc durant une infection car il stimule la prolifération des bactérie !
- Oméga 3 : pour nourrir nos membranes cellulaires et mieux maîtriser les réactions inflammatoires. Petits poissons gras (sardines, anchois, maquereaux, …), huiles bio riches en oméga 3 (colza, noix, lin, cameline, ...), amandes, noix, etc.
- Magnésium et vit B. L'incontournable magnésium est un ubiquitaire intervenant dans plus de 600 réactions cellulaires ! C'est un cofacteur énergétique de toute la chaîne de l’ATP et donc indispensable à la production d’énergie.
- Mais aussi Vit A et E
- En soutien :
- Les plantes : échinacée, thym, gingembre, curcuma, sureau, etc.
- Les huiles essentielles : ravinstara, niaouli, eucalyptys radiata, tea tree, etc. À utiliser avec précaution !
- Les produits de la ruche : propolis, gelée royale, pollen frais, etc.
- L’extrait de pépin de pamplemousse
- Les probiotiques, la glutamine surtout en cas de porosité intestinale
- La mycothérapie (champignons) : shiitake, reishi, etc.
Pour plus de précisions, n'hésitez pas à m'envoyer un courriel ou à vous rapprocher d'un professionnel de santé.