La cure de sève de bouleau

[📸 Image par Analogicus]

Qu'est-ce que la sève de bouleau ?

La sève de bouleau est le liquide nutritif qui circule dans l’arbre. 🌳

Présente abondamment à la sortie de l’hiver, elle se commande souvent dès le mois de janvier en prévision de la récolte qui s’effectue autour de février-mars, au changement de saison quand se produit la montée de sève.

On veillera à ce que la récolte soit contrôlée afin de préserver l’arbre. 🌏

La sève de bouleau fraîche constitue une excellente cure au printemps, au moment de la montée de la sève ; stabilisée, elle permet également une détoxication douce d’après fêtes en début d'année, ou encore à l'automne, au changement de saison.

En effet, se conservant bien en bouteille, on peut en trouver également toute l’année.

Ses bienfaits

🔹Appelée aussi eau de bouleau, elle permet de drainer l’organisme en le détoxifiant.

Elle stimule et nettoie l’ensemble des organes d’élimination. Elle est diurétique et permet d’éliminer les déchets acides du corps.

🔹Elle possède une action anti-oxydante.

🔹Du fait de sa richesse en minéraux et oligo-éléments, elle n’épuise pas le corps mais contribue à le reminéraliser.

🔹Elle va d’ailleurs permettre de diminuer les états de fatigues et est utile en cas de convalescence.

🔹Elle est également bénéfique pour la peau et les os.

🔹Elle réduit les rhumatismes et problèmes d’articulation,.

🔹Agit aussi sur le surpoids, la cellulite, le cholestérol…

➡️Pour résumer, elle apporte un drainage et un nettoyage en douceur, tout en reminéralisant et revitalisant. 👍

 

Types de sève

La sève peut être brute ou stabilisée.

Sous la forme stabilisée, elle peut contenir un peu d’alcool ou avoir été pasteurisée et donc avoir perdu une partie de ses oligo-éléments et vitamines, son action s’en trouve donc un peu amoindrie. Son avantage est qu’elle se conserve plus longtemps.

Dans tous les cas, la conserver au frigo.

Utilisation

Jean Valnet, médecin et spécialiste des plantes, en recommande un 1/2 verre à 1 verre à jeun tous les matins durant 21 jours. En général, on parle de 150 à 250 ml/jour.

Possibilité selon les cas de réitérer durant 3 mois avec une pause de 7 à 10 jours entre chaque cure de 3 semaines.

Contre-indications

La sève de bouleau est contre-indiquée en cas d’allergie aux salicylates.

Elle est déconseillée en cas d’insuffisance rénale, d’oedèmes, aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 12 ans.

Se renseigner en cas de pathologie lourde.

Bien vivre les fêtes

C’est parti pour les fêtes de fin d’année et leur cortège de réjouissances ! 🥂🎄🤩

C’est le moment de retrouver nos proches autour d’un bon repas, enfin de plusieurs bons repas, ne boudons pas notre plaisir !  😉

Cette période est cependant propice aux excès et c’est bien souvent notre foie et notre système digestif qui trinquent, c’est le cas de le dire.

Finalement c'est tout notre organisme qui s’en retrouve fatigué et nécessite davantage de temps pour récupérer.

Sans compter qu’il y a le froid, la fatigue de fin d’année, le manque de soleil et de sommeil, etc.

 

🙂💡Alors voici quelques petits conseils pour bien profiter des fêtes tout en ménageant notre organisme  :

  • Manger sans excès la semaine précédente, en privilégiant une alimentation alcalinisante et anti-inflammatoire riche en légumes et oméga-3, et en limitant les sucres, produits laitiers, graisses saturées, etc. Bien s’hydrater avec des eaux filtrées ou peu minéralisées et dormir suffisamment.

Durant la période des fêtes :

  • Prendre le temps de bien mâcher pour préparer la digestion et soulager le travail, cela permet aussi de ressentir la satiété et d’éviter les excès. Savourer plutôt que se remplir, il ne s’agit pas de se restreindre mais d’éviter de se laisser emporter par l’ambiance et de se rendre compte trop tard que l’on a bien trop mangé. Penser aux crudités en apéritif.
  • Si l’on a des intolérances, ne pas hésiter à en parler et/ou à prévoir quelques alternatives à faire découvrir (blinis de sarrasin, bûche à la patate douce, etc.).
  • Eviter de trop boire au cours du repas pour ne pas diluer les sucs digestifs et prévoir un verre d’eau par verre d’alcool. L'alcool déshydrate et sollicite énormément le foie.
  • Boire de l’eau tiède ou des tisanes digestives entre les repas.
  • S’oxygéner et marcher après le repas tout en se couvrant bien pour éviter les coups de froid. Notre organisme aura déjà assez à gérer avec la digestion !
  • Le lendemain, si vous sentez les excès de la veille, commencez la journée en buvant un 1/2 jus de citron pressé 🍋 dans de l’eau tiède afin de nettoyer l’organisme et soutenir le foie, puis attendez un quart d’heure avant de prendre le petit-déjeuner, ou encore, jeûnez jusqu’à midi si cela vous convient.
  • Entre les repas de fête, soulagez votre système digestif avec des repas légers.🥬🥕 Ne pas hésiter à ajouter des herbes aromatiques et épices digestives (menthe, coriandre, basilic, estragon, curcuma, cumin, sarriette, cannelle, etc.). Si vous avez fait un gros repas le midi, prévoir un repas à base de légume le soir ou encore une monodiète ! Et si vous vous en sentez le courage et l’énergie, pourquoi pas jeûner un soir.
  • Au coucher, apposer une bouillotte chaude entourée d'une serviette sur le foie. Le foie travaillant la nuit, cela va le stimuler et le soutenir.
  • Ne faites pas l’impasse sur le sommeil, permettez à votre organisme avec un dîner léger et un sommeil suffisant de récupérer et de se régénérer.
  • En cas de difficulté ou d'inconfort digestifs, une goutte d’HE de menthe poivrée/basilic exotique/estragon, etc., sur un support (1 càc d’huile ou de miel par exemple) vous soulageront. Mais aussi les tisanes de romarin, chardon-marie, menthe poivrée, fenouil, anis, badiane, réglisse, mélisse…

NB : Demander conseil et vérifier les contre-indications au préalable.

  • Envoyer de l'amour à soi-même et à tous ceux qui en ont besoin !

Vivons et festoyons avec amour et gratitude 💜✨

Excellentes fêtes à tous !

 

[Images respectivement par Bru-nO et conger design]

Les bienfaits de la marche

L’homme, être bipède, est dans sa structure anatomique conçu pour bouger (et non rester assis toute la journée…), à commencer par marcher !

La marche va avoir de nombreux bienfaits sur notre santé, comme de :

Mobiliser le corps et d’activer tout l’organisme et donc contribuer à la santé musculo-squelettique

Tonifier les muscles des jambes

Réduire la masse grasse

Réguler la glycémie et le métabolisme lipidique

Réguler la tension artérielle et favoriser la santé cardiovasculaire et cardiorespiratoire

S’oxygéner

Améliorer la circulation sanguine et le retour veineux, réduire l’apparition des varices

Réduire le stress, évacuer les tensions

Apaiser, améliorer l’humeur

Favoriser la mémoire, la concentration et les fonctions cognitives

etc.

La marche nous apporte donc un bien-être corporel, nerveux et mental mais aussi psycho-émotionnel, on peut dire que la marche a une action globale sur notre santé.

On préconise de manière générale 30 min par jour de marche soutenue.

Ne serait-ce que privilégier les déplacements à pied plutôt qu’en voiture ou en transport dès qu’on le peut, de descendre une station plus loin, de prendre les escaliers, va à la fois nous faire du bien (tout en nous faisant faire des économies si on se déplace autrement qu'en voiture), et avoir un impact positif sur l’environnement. 🌍

Il existe plusieurs façons et raisons de pratiquer la marche (s’activer, se défouler, se détendre, méditer, réfléchir, s’aérer…), la marche nous offre de nombreuses ressources ! En témoignent les différents types de marche recensés (nordique, méditative, aquatique, randonnée….). Ses effets vont bien sûr être augmentés si effectuée en milieu naturel.

Pour ma part, la randonnée est une activité qui me ressource énormément !

📸  Image par Trail

Prendre soin de son foie

"Le foie est une usine miraculeuse " Pierre-Valentin Marchesseau (père de la naturopathie en France)

Le foie est un organe roi ! Son importance se révèle d'ailleurs à travers l'étymologie : on retrouve les mêmes racines aux mots "foie" et "vie"en anglais (liver et live) et en allemand (Leber et Leben).

En MTC, le printemps est considéré comme la saison du foie. Aussi est-ce le bon moment pour le soutenir et/ou le détoxiquer. Les énergies du printemps sont d'ores et déjà là !

 

Les nombreuses fonctions du foie

Le foie a un rôle capital dans notre organisme, c’est l’organe le plus volumineux du corps humain, il pèse environ 2,5kg.

Il remplit plus de 500 fonctions ! Parmi celles-ci :

  • Il métabolise tous les produits chimiques, neutralise et élimine des substances toxiques et des toxines
  • Filtre le sang (1,2L à 1,5L par minute !)
  • Stocke des vitamines et des minéraux (comme le fer)
  • Synthétise les protéines, fabrique la bile, le cholestérol et autres substances dont l’organisme a besoin pour fonctionner
  • Métabolise les glucides et les graisses (processus de glycogenèse, (néo)glycolyse...)
  • Défense contre l’invasion microbienne
  • Régulation hormonale

Et bien d’autres rôles encore...

Que ce soient la nourriture, la boisson, les pensées, etc., tout passe par le foie !

En effet, le foie gère également la colère, les frustrations.

Il est relié par ailleurs en MTC à la vue, aux muscles et aux tendons, etc.…

 

Comment prendre soin de son foie ?

Bon nombre de déséquilibres proviennent d’un organisme surchargé. Les organes qui accumulent trop de déchets se congestionnent, perdent en efficacité voire se retrouvent en incapacité d’accomplir leurs fonctions. Le foie a un rôle majeur dans l'organisme, nous avons donc tout intérêt à veiller à son bon fonctionnement.

Voici quelques conseils de base pour prendre soin de son foie au quotidien :

  • Alimentation hypotoxique
  • Consommer une eau peu minéralisée
  • Bien mastiquer
  • Manger dans la joie
  • Faire de l’exercice physique, de la gymnastique avec par exemple des flexions du tronc (latérales et frontales), des torsions dorsales
  • Effectuer des respirations profondes, diaphragmatiques
  • Travailler à la libération de ses émotions (par un accompagnement psycho-émotionnel, les exercices d'écriture, etc.)
  • Apposer une bouillotte chaude entourée d'un linge sur le foie (côté droit) le soir, durant une quinzaine de minutes
  • Veiller à un sommeil de qualité
  • Masser les zones réflexes par la réflexologie
  • Veiller à la bonne santé des intestins qui travaillent de pair avec le foie

En cure ou pour aller plus loin :

  • Alimentation : Pratiquer une monodiète (cela peut-être un jour dans le mois, 3 jours au printemps ou bien un soir par semaine par exemple) ou une diète détoxiquante (ne manger que des fruits et légumes pendant 1 à 3 jours) ou encore le jeûne intermittent, ou un petit jeûne. Le repos alimentaire permet au foie de se détoxiquer
  • En cure ou après un repas riche et arrosé : Boire au réveil, un demi jus de citron dans de l'eau tiède (attention, cette pratique surtout si répétée ne convient pas à tous les profils)
  • Drainage avec des plantes amères (pissenlit, radis noir, artichaut, romarin, chardon-marie, desmodium, gentiane, chrysantellum, ) ou encore certaines HE (citron, carottte, livèche, romarin à verbénone, menthe poivrée..)
  • Bains tièdes ou chaud
  • Penser aux anti-oxydants, aux aliments riches en soufre (qui favorise la détoxification du foie) ou encore à l'huile de Haarlem, etc....

NB : Se renseigner auprès d’un praticien de santé avant toute entreprise ! Certaines pratiques, plantes ou éléments possèdent des contre-indications et précautions d'emploi et ne conviennent pas dans tous les cas. En cas de fragilité du foie, ne pas le stimuler mais le régénérer.

 

Images par Devon Breen et Couleur.

Le Plasma de Quinton

De quoi s'agit-il ?

Le plasma de Quinton ou Eau de Quinton est une solution buvable composée d’eau de mer extraite dans des zones profondes spécifiquement choisies, filtrée et stabilisée sans aucune adjonction.

Il s’agit d’un concentré de minéraux et d’oligo-éléments (OE) (Sodium, Soufre, Magnésium, Potassium, Calcium, Brome, Bore, Fluor, Phosphore, Lithium, Zinc, Iode, Manganèse, Or, Fer, Argent, Cobalt et Cuivre) qui en fait un produit très reminéralisant, mais aussi réhydratant. Il apporte des oligo-éléments directement assimilables. Par ces apports en nombreux éléments co-facteurs métaboliques, il permet aux émonctoires de mieux fonctionner, comble les carences et revitalise.

 

Histoire

C’est à René Quinton, physiologiste et biologiste du tout début du 20ème siècle que l’on doit ce remède. Ses travaux sur l’eau de mer l’amène à découvrir la similitude entre la composition chimique et biologique de l’eau de mer et le plasma sanguin. C’est d’ailleurs dans l’eau de mer que la vie est apparue…

Selon lui, on peut donc stimuler la force vitale d’un organisme en régénérant son « milieu marin » appauvri. Son traitement connaît un grand succès. Durant la 1ère guerre mondiale, on utilise même ses injection en guise de transfusion sanguine. Mais sa vision des choses dérange, sans compter la mise au point de son produit, polycuratif et peu coûteux. Ses travaux tombent alors dans l’oubli.

 

Caractéristiques - Deux versions

Aujourd’hui utilisé principalement sous forme d’ampoule, on trouve le plasma de Quinton dans 2 versions, isotonique et hypertonique :

  • La version isotonique a la même concentration en oligo-éléments que nos tissus. Elle va agir en profondeur et est utilisée pour la réhydratation et la détoxication cellulaire, pour combler des carences en OE et minéraux, ou encore pour stimuler l’immunité, agir sur des problèmes chroniques (de peau, digestifs, etc.). On dit aussi qu’elle rééquilibre les tempéraments extravertis, hyperactifs, etc.

 

  • La version hypertonique quant à elle aura une action plus rapide. Son taux de minéraux et OE est plus élevé que le plasma sanguin. Elle est recommandée dans des cas de grande fatigue physique et mentale, de déminéralisation, lors d’efforts intenses. On peut aussi l’utiliser en massage du cuir chevelu en cas de perte de cheveux. Elle conviendrait aux tempéraments intériorisés, anxieux et fatigables. ATTENTION : La formule hypertonique est contre-indiquée en cas de grossesse, d’insuffisance rénale, de problèmes cardiaques, de régimes sans sels et aux personnes très âgées.

Posologie

Posologie adulte  : une ampoule de 1 à 3 fois par jour, avant les repas, sous la langue. Garder une minute en bouche avant d’avaler.  Peut se prendre en cure de 1 à 3 mois, selon les besoins, à voir avec votre praticien de santé.

Selon la Médecine traditionnelle chinoise, l’hiver est la saison du rein, source de vie et d’énergie. Et aux reins est associée la saveur salée. C’est donc le bon moment pour régénérer notre organisme avec une cure de Plasma Quinton.

Nous sommes ce que nous mangeons

Ou de l’importance de prendre conscience de ce dont nous nous nourrissons

« Dans le cosmos il n’y a que ceux qui mangent et ceux qui sont mangés. En somme, tout est nourriture. » Hindu Upanishad

Tout ce que nous faisons entrer en nous, ce dont nous nous nourrissons, que ce soient des aliments, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, les pensées que nous avons, etc., s’intègre à notre organisme pour devenir du soi et modeler la personne que nous sommes.

Ainsi les aliments que j’ingère sont digérés pour donner des briques (les protéines par exemple sont décomposées en acides aminés) qui vont participer au fonctionnement et au renouvellement des tissus.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Antoine Lavoisier

 

Ce que je mange se retrouve donc en moi pour faire partie intégrante de mon être. Non seulement à travers ses qualités moléculaires, mais aussi vibratoires, etc.

D’où l’importance de bien se nourrir et de prendre conscience d’où vient cette nourriture, de comment elle a été produite, dans quelles conditions, etc.

Il ne s’agit pas seulement de ce que je mange mais aussi de la manière dont je mange, de comment je m’en nourris car cela va influer sur la digestion, l’assimilation de ces « informations », la vitalité. Est-ce que je prend le temps de manger ? Est-ce que je mâche ? Est-ce que je suis présent à l’acte de manger ? Dans quel contexte est-ce que je prends mes repas ? Avec quels sentiments, quelles émotions ?

Manger en conscience constitue un forme de méditation, de connexion à l’univers.

« La nourriture est pour une grande part ce qui réunit une société et l’action de manger a une relation étroite avec des expériences spirituelles profondes ». Peter Farb et George Armelagos

 

Nos choix d’alimentation et de consommation constituent par ailleurs une forme de vote, d’acte engagé pour favoriser un cercle vertueux entre ma santé globale et celle de la planète. Nous sommes des "consomma'cteurs". Tout est lié. Prendre soin de moi c’est prendre soin de la planète et vice versa.

Je vous recommande à ce sujet l’ouvrage de Jane Goodall « Nous sommes ce que nous mangeons » dont le titre original est « Harvest for hope. A guide to mindful eating »

 

Bien sûr, chacun fait ce qu’il peut, avec ses moyens, en fonction des ses priorités et de ses valeurs.

Il ne s’agit pas non plus de tomber dans l’obsession car cela induirait alors une pression et un stress qui seraient contre-productifs.

Encore une fois, il faut trouver le juste équilibre entre ces différents paramètres, et surtout se sentir en accord avec ses choix faits en conscience.

Ces considérations peuvent s’étendre aussi à nos pensées, nos croyances, nos loisirs, nos relations, etc.

Qu’est-ce que je choisis de faire entrer et grandir en moi ? Et qu’est-ce que je nourris à mon tour ?

Réintroduire ainsi plus de conscience dans notre quotidien est une façon de prendre soin de soi et par là même de son environnement.

 

Pour plus d'informations sur l'ouvrage de Jane Goodall, voici le résumé de la quatrième de couverture :

"Les ressources naturelles à la base de l'alimentation de l'homme et des animaux sont gravement menacées : déforestation, surexploitation des sols, élevage intensif, pollution des océans. C'est en constatant que ces problèmes sont liés au mode de vie adopté par les grands pays industrialisés que la grande primatologue Jane Goodall a commencé à s'intéresser de près à la nourriture des hommes - une nourriture de plus en plus dénaturée. Face à de tels enjeux, le Dr Jane Goodall propose des réponses immédiates, accessibles à tous. La grande dame des chimpanzés fait ainsi bénéficier le lecteur de ses expériences de scientifique et de fondatrice de l'institut Jane Goodall, qui inscrit son action dans une démarche globale de protection de la biodiversité, d'aide à la gestion durable et équitable des ressources. Au-delà d'une synthèse des grandes questions alimentaires d'aujourd'hui, ce livre engagé propose des éléments concrets aux consommateurs qui veulent se réapproprier la liberté de bien se nourrir."

 

Le Lait d’or

Le Lait d'or, une boisson aux maints trésors ! 🌞

 

De quoi s'agit-il ?

Encore appelée Golden Milk, cette boisson à base de curcuma de tradition ayurvédique recèle de nombreux bienfaits grâce à cette « épice de vie ». En effet, on accorde au curcuma les vertus suivantes :

  •  Anti-inflammmatoire (articulations, intestins…)
  • Antioxydant puissant
  • Antiseptique, anti infectieux
  • Stimule le système immunitaire
  • Détoxifie le foie, répare la muqueuse intestinale
  • Soulage les troubles digestifs, etc.
  • Régule le métabolisme
  • Etc...
  • Il aurait même des vertus anti-cancer !

Dans le lait d'or, le curcuma est associé à d’autres ingrédients afin de renforcer son action.

 

Comment le prépare-t-on ?

Il est possible de le préparer pour une consommation instantanée ou bien de préparer une pâte de base que l'on pourra réutiliser plusieurs fois.

Version rapide (recette pour une tasse) :

  1.  125 à 200 ml de lait végétal
  2. 1 CàC de curcuma en poudre
  3.  1pincée de poivre (la pipérine augmente les propriétés de la curcumine)
  4. 1 pincée de gingembre pour une meilleure absorption et potentialisation des effets antioxydants
  5.  1 petite CàC d’huile de coco (la curcumine étant liposoluble)

Faites chauffer les ingrédients ensemble à feu doux en mélangeant doucement. Servez et savourez 🙂

Option : Vous pouvez sucrer si nécessaire (à rajouter alors en dernier) avec une touche de miel, de sucre de coco ou de sirop d’érable par exemple. Ou encore ajouter un peu de cannelle.

NB : Si vous n'aimez pas l'huile de coco, vous pouvez toujours la remplacer par de l'huile de sésame ou de l'huile d'olive. Ou toute huile qui vous plaira. Attention cependant à ne pas chauffer les huiles riches en oméga-3 comme l'huile de noix, de lin, etc. (voir l'article sur les oméga-3).

 

Version traditionnelle (avec la pâte de curcuma) :

Vous pourrez utiliser cette pâte de curcuma pendant un mois en la conservant au réfrigérateur.

  1. 30g de curcuma
  2. 1/2 CàC de poivre noir moulu
  3. 125 ml d'eau

Mélangez le curcuma avec le poivre noir moulu, rajoutez l'eau et faites chauffer doucement en remuant constamment jusqu’à ce que la pâte s’épaississe de manière homogène. Laissez refroidir, puis versez dans un petit pot en verre fermé.

Il vous suffira alors ensuite de mélanger 1/2 à 1 CC de cette pâte avec 1 CC rase d’huile de coco et 125 ml de lait végétal et de les faire chauffer doucement dans une casserole.

Bonne dégustation ! 😋

 

Quelle utilisation ?

Vous pouvez réaliser une cure de trois semaines/un mois à raison d’une tasse par jour, ou bien en consommer de temps en temps à l’envie, quand vous en ressentez le besoin ou comme un rituel, en le dégustant en conscience.

Cette boisson se prête particulièrement bien aux saisons d'automne et d'hiver. Elle est réchauffante, réconfortante, avec un côté gourmand.

 

Précautions d'emploi et contre-indications :

ATTENTION cependant aux fortes doses de curcuma en cas d’ulcère gastrique, de calcul biliaire, le curcuma peut-être irritant.

Se renseigner auprès d'un professionnel de santé en cas de prise d’anticoagulant, avant une opération, en cas de règles ou chez la femme enceinte. Le curcuma est en effet fluidifiant sanguin.

De l’art de la mastication

Pourquoi nous répète-t-on toujours de bien mâcher ses aliments ?

Ce geste auquel on ne prête souvent pas assez attention est pourtant essentiel et recèle une cascade de bienfaits.

Comment et pourquoi mastiquer ?

Bien mastiquer, c’est mâcher, couper, broyer ses aliments à l'aide de ses dents*, les malaxer et les insaliver avec la langue, la salive, etc., jusqu'à les réduire en une bouillie homogène. Idéalement, on dit qu’il faut mâcher environ 20 à 50 fois chaque bouchée. Bien sûr, certains types d'aliments requièrent une mastication plus longue. La tradition ayurvédique recommande de « boire les solides et mâcher les liquides » !

Il s’agit du seul acte mécanique volontaire de la digestion.

Ses rôles sont notamment les suivants :

  • Réduire la taille des aliments pour les avaler et faciliter l’action des sucs digestifs : les petits morceaux seront plus facilement attaquables par les enzymes. Les aliments sont humidifiés et lubrifiés par la salive, transformés en bol alimentaire propre à être dégluti.
  • Prédigérer : permet à la salive d’effectuer son rôle de dégradation initiale des aliments, notamment les glucides par l'amylase salivaire et un petit peu les triglycérides par la lipase linguale. Si vous prenez le temps de mâcher par exemple un morceau de pain, vous finirez par avoir un goût sucré dans la bouche lié à la dégradation de l'amidon, c'est le signal de la déglutition.
  • Prévenir et préparer les autres organes digestifs sur la nature et la qualité des aliments : il y a envoi de signaux au cerveau sur le contenu de repas ainsi qu'aux foie, pancréas, estomac, duodénum qui vont pouvoir sécréter les bonnes enzymes au bon moment et non massivement dans l’urgence et sans distinction. Cela permet donc d'économiser les enzymes et de mieux digérer.
  • Soulager les autres organes d'un surplus de travail : une longue mastication permet de faire passer les aliments dans la suite du tube digestif à la bonne température. En outre, de gros morceaux vont requérir davantage de sucs digestifs. L'estomac n'a pas de dents lui !
  • Faciliter le travail d’assimilation des nutriments: réduite à de petites molécules, la nourriture sera facilement assimilable par notre intestin grêle, principal siège de l’assimilation. Alors qu'en l'absence de mastication, les gros morceaux ne seront pas correctement désintégrés ni assimilés, entraînant fermentation et putréfaction par la flore intestinale et engendrant des troubles divers comme les flatulences, les ballonnements, la porosité intestinale… ou encore des carences du fait de la mauvaise assimilation.
  • Permettre la reconnaissance des signaux de la faim et de la satiété et donc une prise alimentaire adaptée. Plus on mange vite, ...plus on mange. Or, la sensation de satiété est déclenchée par le cerveau au bout de 20 min environ, le temps d'évaluer la prise alimentaire. Prendre le temps de mâcher peut donc aider à réduire ses portions et à mieux gérer son poids.
  • Libérer arômes et saveurs, éprouver le plaisir gustatif
  • Assurer l’hygiène buccale : la salive peut neutraliser certaines bactéries, elle nettoie la bouche et garde les tissus souples, évitant les irritations de la muqueuse.
  • Assurer tonicité aux mâchoires et aux gencives
  • Épargner de l'énergie : la digestion accapare 60% de l'énergie nerveuse. En facilitant la digestion, on préserve de l'énergie disponible pour d'autres tâches. Par ailleurs, en Inde, on considère la langue comme le principal organe d'absorption d'énergie prânique après le nez. La bouche est considérée en énergétique chinoise comme un haut lieu d'échange d'énergie.

Une bonne mastication est donc garante d’une meilleure digestion et assimilation, évitant de nombreux désagréments (voir ci-dessous). Elle va permettre ainsi d’épargner de l’énergie et d'améliorer le sommeil puisque l'organisme sera moins occupé à digérer, mais aussi de mieux gérer son poids. Sans compter le plaisir pris à savourer nos repas, à délivrer les différentes arômes... C’est enfin l’occasion d’être pleinement présent à soi, à ce que nous apporte notre nourriture…

 

 

Dangers d'une mastication insuffisante

  • Surmenage et affaiblissement du système digestif dont l'estomac sera souvent la première victime : il peut y avoir une hyper-acidité gastrique avec reflux gastro-oesophagiens, pouvant mener à  une gastrite puis un ulcère...
  • Intestins ballonnés, flatulences, problèmes de transit divers...
  • Assimilation notamment glucidique et protéique compromise...
  • Prise ou perte de poids
  • Diminution de la capacité de filtration du foie
  • Sommeil non récupérateur
  • etc.

La mastication est donc partie intégrante de la préservation d’une bonne santé sur le long terme.

 

Comment augmenter sa mastication ?

Si cela peut sembler contraignant au premier abord, l'habitude est vite prise. Au début, on peut s'aider en comptant, mais bien vite, le simple fait de sentir que la bouchée n'est plus qu'une bouillie sera suffisant.

  • Prendre de petites bouchées
  • Poser les couverts entre chaque bouchée
  • Manger lentement, dans le calme, en conscience : idéalement, il faudrait manger sans faire autre chose en même temps (ni lire, ni regarder un écran..., éviter les discussions trop animées..) afin de se concentrer sur l'acte de manger : en prenant conscience de la nourriture, de sa forme, ses odeurs, saveurs, textures..., de là où elle vient, de comment elle a été produite, par qui et de toute son histoire jusqu'à notre assiette. Cela nous amène par ailleurs à éprouver gratitude et abondance.
  • Respirer lentement, effectuer trois grandes respirations entre chaque plat

 

*Zoom sur les dents

Suivant leurs fonctions, celles-ci ont des formes différentes :

  • Incisives : coupent les fruits et légumes
  • Canines : déchiquètent la viande. On remarque au passage que nos canines sont faiblement développées.
  • Prémolaires : broient les graines et les légumes fibreux
  • Molaires : broient et meulent céréales, légumineuses et autres graines

 

L’alimentation vivante

Prendre soin de sa vitalité à travers l'alimentation

Une alimentation vivante est un élément fondamental de la préservation et l'optimisation de votre vitalité, à condition de l'adapter à votre terrain. Elle sera en effet à moduler en fonction de chacun, selon sa constitution (neuro-arthritique, sanguino-pléthorique) et son tempérament*, selon la saison, le degré d'activité physique, etc.

Par ailleurs, qui dit alimentation vivante, ne dit pas que "cru". Nous allons voir dans cet article les différents éléments qui compose une façon de se nourrir pleine de vitalité !

 

Définition

Une alimentation vivante se caractérise par un fort taux de nutriments (vitamines, minéraux et oligo-élements, fibres...), lesquels sont indispensables à un bon fonctionnement de l'organisme.

Elle va être composée d'aliments non transformés, donc d'aliments naturels et biologiques, souvent crus et d'origine végétale : fruits et légumes fraîchement cueillis, graines germées et jeunes pousses, oléagineux, etc.

Rappel :

Dès les années 1920, Edmond Bordeaux Székely classe les aliments en 4 catégories :

  • aliments biogéniques : engendrent et régénèrent la vie. Ce sont des aliments qui n'ont subi aucune transformation ni manipulation comme les graines germées, les jeunes pousses...
  • aliments bioactifs : activent et soutiennent la vie. Ce sont les fruits et légumes crus bios et mûrs, les algues, les aliments lactofermentés, les huiles végétales bio pressées à froid.
  • aliments biostatiques : maintiennent ou ralentissent la vie. Ils sont pauvres en minéraux, oligo-éléments et enzymes. Ce sont des aliments ayant subi la cuisson, non frais ou surgelés, etc.
  • aliments biocidiques : tuent la vie ! Ce sont les aliments "poisons" ou toxiques (sucre, café, sodas, alcool, alimentation industrielle riche en additifs, etc.)

Vous l'aurez compris, l'alimentation vivante est celle qui se rapproche le plus de la nature.

 

Caractéristiques

Cette alimentation se veut locale et de saison.

En effet, ce qui pousse dans notre environnement doit pourvoir à nos besoins : ainsi, dans les pays chauds, l'alimentation pourra être très riche en fruits, alors que dans des régions polaires, on privilégiera des poissons gras par exemple.

Par ailleurs, de la même façon, les fruits et légumes de saison correspondent à nos besoins du moment. L'été, nous voyons sur les étals de nombreuses variétés de fruits et aliments gorgés d'eau qui vont hydrater le corps. Alors que l'hiver fait la part belle à des aliments plus énergétiques comme les pommes de terre, les courges, etc., car c'est le moment où l'organisme doit lutter contre le froid et donc dépenser davantage de calories. L'orange, elle, riche en vitamine C va nous apporter de quoi se défendre contre les microbes.

Enfin, manger par exemple des tomates en hiver est contre nature, cela veut dire que les tomates ne sont pas produites dans des conditions naturelles, voire sont "contraintes", et cela se reflète dans leur composition. Ou alors elles sont produites ailleurs et leur importation augmente l'empreinte carbone.

Une alimentation vivante se reflète aussi dans une assiette colorée : en effet, la couleur des fruits et légumes est donnée notamment par les antioxydants comme les flavonoïdes, les anthocyanes, la chlorophylle, les caroténoïdes, le lycopène, etc., chacun ayant des vertus particulières.

Bref, la nature est bien faite et met à portée de main ce dont nous avons besoin !

 

Quid de la cuisson

Le problème de la cuisson est que la chaleur, à partir d'une certaine température, détruit les enzymes (entre 42° et 45 °C) qui permettent mûrissement et germination, les vitamines à partir de 60°C pour les hydrosolubles et 120°C pour les liposolubles ; les minéraux deviennent libres et inorganiques donc inassimilables et facteurs d'encrassement ; la cuisson coagule les protéines qui deviennent moins biodisponibles et moins perméables aux sucs digestifs, cause d'hyperacidité gastrique ; les lipides sont dénaturés : les huiles notamment polyinsaturées riches en oméga 3 devienne "trans" et toxiques.

Ainsi, on utilisera les huiles riches en oméga 3 uniquement en assaisonnement à froid et on les conservera au réfrigérateur. (Voir article sur les oméga 3)

On évitera les cuissons fortes et trop longues.

 

Le cru, oui mais pas pour tout le monde

Le cru ne convient pas à tous le monde.

D'une part, cela dépend de l'état de notre système digestif : un excès de fibre peut irriter l'intestin. D'autre part, cela dépend aussi de notre vitalité car digérer les aliments demande de l'énergie ! Enfin, notre constitution et notre capacité à métaboliser les acides recèlent une grande importance.

En effet, chaque individu ne métabolise pas les acides de la même manière. Or un bon équilibre acido-basique permet de maintenir nos constantes stables. Notre métabolisme de base génère des acides qui sont tamponnés naturellement par l'organisme. Mais lorsque trop d'acides sont apportés par l'alimentation, l'environnement, notre état de stress ou autre, ces systèmes tampons finissent par être dépassés. Or la métabolisation des acides pâtit d'un manque d'énergie vitale. La chaleur (saison, température du corps) et le tempérament vont également jouer.

Ainsi, par exemple, un grand nerveux frileux va avoir tendance à synthétiser davantage d'acides endogènes d'origine nerveuse. On lui conseillera de manger plutôt chaud et cuit.

 

NB : Pour réduire la quantité d'acides et faciliter la digestion

  • tremper noix et graines plusieurs heures avant consommation et les rincer afin de réduire leur teneur en acide phytique et acide oxalique
  • faire de même avec les céréales complètes et légumineuses
  • la fermentation et la germination détruisent l'acide phytique : le pain au levain par exemple est ainsi très recommandé

Ces processus permettent une meilleure digestion et assimilation des nutriments, ces acides pouvant entraîner une déminéralisation ou rendre les minéraux inassimilables.

 

L'idéal est donc de manger du cru tous les jours si possible, ainsi que des légumes cuits à la vapeur douce à basse température (comme le permettent le Vitaliseur de Marion ou l'Omnicuiseur Vitalité) ou saisis au wok quelques minutes. On peut aussi simplement blanchir quelques secondes les aliments dans l'eau bouillante pour les "décrudir" et faciliter leur digestion.

Encore une fois, tout est une question d'équilibre. Il faut se connaître et savoir ce qui nous convient.

 

Les aliments les plus riches en nutriments :

Il sera bon d'en consommer régulièrement voire quotidiennement.

  • graines germées
  • aliments lactofermentés (attention, ne pas trop en consommer en cas d'acidose)
  • algues
  • coquillages
  • pollen frais, gelée royale
  • fruits oléagineux
  • huiles extraites à froid, bio et huiles de poisson de mers froides
  • les aliments crus en général
  • et les jus crus, aromates frais, etc.

 

*Il existe deux constitutions naturopathiques de base qui correspondent au potentiel héréditaire, à notre capital inné. Elles expriment des grandes tendances sur les caractéristiques morphologiques, fonctionnelles, comportementales, et dessinent des forces et faiblesses.

Dans les grandes lignes, le sanguino-pléthorique est plutôt costaud avec la peau chaude, colorée. C'est le bon jovial, plutôt extraverti et sociable. Ses capacités d'élimination sont bonnes, mais il doit faire attention aux excès.

Le neuro-arthritique quant à lui est plutôt longiligne avec une peau froide et un teint pâle. Il est davantage introverti, émotif, anxieux, et ses capacités d'élimination sont plus difficiles.

Ces constitutions sont à distinguer du tempérament qui correspond à l'acquis et se forge avec les habitudes de vie. Il vient définir un portrait particulier, sachant qu'il n'y a pas de tempérament pur et qu'en outre il peut évoluer. Nous pourrons préciser tout cela dans un prochain article.

 

 

L’importance des omégas 3

Pourquoi parle-t-on autant des oméga 3 ?

 

Caractéristiques

  • Tout d'abord, les oméga 3 (ou acide alpha-linolénique) sont, à l'instar des omégas 6 (acide linoléique), un type d'acide gras dit poly-insaturé : concrètement, cela signifie qu'ils possèdent dans leur chaîne de carbone au moins deux doubles liaisons et qu'ils ne sont, de ce fait, pas complètement saturés d'atomes d'hydrogènes. Le 3 ou le 6 indiquent en fait la position de l'atome de carbone où se trouve la première double liaison. Plus simplement, cela signifie qu'ils peuvent se lier à d'autres atomes, donc à d'autres molécules, et participer de la sorte à différents processus biochimiques. Cette propriété leur confère de la fluidité. Tandis que les acides gras saturés, donc rigides, seront plutôt utilisés comme carburant ou bien stockés.
  • Oméga 3 et 6 sont tous deux des acides gras essentiels, c'est-à-dire que l'organisme ne sait pas les synthétiser. Nous allons donc devoir les apporter par l'alimentation.
  • Aujourd'hui, nos habitudes alimentaires favorisent un excès d'oméga 6 (notamment à partir des apports en acide arachidonique tels que viande, charcuterie, fromage, etc.), qui deviennent alors pro-inflammatoires. Or, un certain ratio est nécessaire entre les deux car en excès, les oméga 6 inhibent les oméga 3 : le rapport qui devrait être de 3 ou 5 oméga 6 pour 1 oméga 3 est passé de nos jours à 10, 20, 30 oméga 6 pour 1 oméga 3 !, entraînant divers déséquilibres dans l'organisme : maladies inflammatoires chroniques, dégénérescence du système nerveux, maladies cardio-vasculaires*! D'où l'importance de veiller à ses apports en oméga 3.

*Cf Léaud-Zachoval Dominick, La naturopathie au quotidien, Paris, Éditions Médicis, 2011, 2016

 

Leurs différents rôles :

Ils sont multiples ! Citons-en quelques-uns :

Ils constituent les membranes cellulaires et permettent une bonne fluidité et perméabilité membranaires, induisant une bonne communication entre les cellules, ils contribuent à une croissance normale, participent à diminuer la réponse inflammatoire, au bon fonctionnement du système nerveux, au développement de la rétine et du cerveau, ils diminuent les risques cardio-vasculaire et favorisent la lipolyse et les HDL (dit bon cholestérol). Les oméga 3 sont précurseurs des EPA et DHA, deux autres acides gras extrêmement importants : grands protecteurs cardio-vasculaires, ils abaissent le taux de cholestérol et de triglycérides, sont antiagrégants plaquettaire, etc.

NB : Il est important de noter que la conversion des W3 en EPA et DHA est dépendante de cofacteurs (fer, zinc, magnésium, vitamines B3, B6 et C). Cette conversion sera donc inefficace en cas de carence. Elle est par ailleurs inhibée par l'âge, le stress, le diabète et l'hyperinsulinisme, ainsi que des virus comme l'herpès. En revanche, EPA et DHA sont déjà présents dans certains poissons gras et bleus et algues (voir ci-dessous).

Un mot sur les oméga 6 : également nécessaires dans une certaine mesure, ils participent à la réponse inflammatoire, la régulation hormonale et cardiovasculaire, etc.

 

On les trouve dans :

  • les huiles de : lin, cameline, noix, colza, chanvre,...
  • oléagineux : amandes, noix, pépins de courge, graines de lin, de chanvre, de chia...
  • les petits poissons gras des mers froides et micro-algues (apport direct en EPA et DHA) : thon, sardines, maquereaux, harengs, anchois...
  • mâche, pourpier, avocat... les végétaux en général

 

Conclusion : Il est nécessaire aujourd'hui d'augmenter ses apports en omégas 3 du fait de leurs nombreuses vertus, de l'appauvrissement de l'alimentation, et de la compétition avec les oméga 6. Consommer régulièrement de ces aliments (notamment poissons car les apports sont alors directs et ne nécessitent pas de conversion) et apporter une ration quotidienne d'environ 3 CS de ces huiles par jour.

 

Bien choisir et conserver ses huiles riches en oméga 3 : 

Elles doivent être de première pression à froid et bio pour la qualité, contenues dans une bouteille teintée/opaque car elles s'oxydent à la lumière et à la chaleur, et conservées au réfrigérateur.

À utiliser uniquement en assaisonnement et non pour la cuisson car la chaleur les dénature formant des produits toxiques. Le chauffage d'une huile végétale génère par ailleurs des acides gras trans.

À consommer assez rapidement (entre 3 à 6 mois selon les huiles)

 

Rappel :

Les oméga 9 sont des acides gras monoinsaturés, qui n'ont donc qu'une seule liaison possible et sont dit non-essentiels. Il s'agit par exemple de l'huile d'olive, de tournesol, de noisette. On connait les vertus multiples de l'huile d'olive qui contribue au bon fonctionnement cardio-vasculaire, est hypoglycémiante, digestive, laxative légère, etc.

Les acides gras saturés sont mauvais en grande quantité car facteurs de rigidification des membranes, de dépôts sur les artères, etc.

Les acides gras trans sont dangereux ! Ils proviennent de 3 sources :

  • la transformation bactérienne d'acides gras insaturés dans le ventre des ruminants (-> potentiellement dans les viandes et produits laitiers)
  • L'hydrogénation catalytique partielle et la désodorisation des huiles végétales insaturées par l'industrie
  • La friture ou le chauffage d'huiles végétales à haute température

Ils ne sont pas reconnus par l 'organisme et donc ne sont pas métabolisables. À long terme, ils augmentent grandement les risques cardio-vasculaires.